À quoi bon les mots …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
Quand il fait soleil c’est dimanche
Rayon furtif au point du jour …
Si fragile est la certitude …
La vie coulait entre nos doigts …
Ils sont partout, pudiques et forts …
On se croise parfois, on partage un café …
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Les gens qui passent ont une histoire …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
L’oiseau s’est envolé, en emmenant nos craintes …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »