Certains, au nom de Vancouver,
pâlissent.
Pour moi, civil, c’est le désert
qui tisse
le hamac bleu des souvenirs.
Guajira de cactus et de feu,
qu’un accordéoniste en février
d’un accent latino agrémente son jeu,
et je foule à nouveau tes sentiers.
Marcher, marcher sans trêve,
marcher pour l’eau
au goût suave dont on rêve
comme d’Alfa Romeo
Marcher, marcher encore,
les pieds meurtris,
dans cet enfer dont le décor
parfois évoque un paradis.
Guajira des Esprits et des Hommes,
Milady, Aristide, Oscar,
vous m’avez tous adopté comme
un vieux parent arrivé tard,
en accord avec votre monde.
Guajira de soif et de faim,
Guajira tu berces sans fin
le hamac bleu des souvenirs.
Certains, au nom de Vancouver,
pâlissent.
Pour moi, civil, c’est le désert
qui tisse
le hamac bleu des souvenirs.
Guajira de cactus et de feu,
qu’un accordéoniste en février
d’un accent latino agrémente son jeu,
et je foule à nouveau tes sentiers.
Marcher, marcher sans trêve,
marcher pour l’eau
au goût suave dont on rêve
comme d’Alfa Romeo
Marcher, marcher encore,
les pieds meurtris,
dans cet enfer dont le décor
parfois évoque un paradis.
Guajira des Esprits et des Hommes,
Milady, Aristide, Oscar,
vous m’avez tous adopté comme
un vieux parent arrivé tard,
en accord avec votre monde.
Guajira de soif et de faim,
Guajira tu berces sans fin
le hamac bleu des souvenirs.
Dernière mise à jour le 11 mois par André
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[…] moi, c'est dans mon hamac bleu que le texte de marcel thiry m'a envoyé rêver à quelques […]
[…] Hamac bleu […]
J’espère que tu n’es pas tombé ?
Non, mais ça demande quand même un petit entraînement …
Tu es donc un pro du hamac ?
Pas vraiment, mais au moins je peux y dormir toute la nuit confortablement et … sans tomber 😎
Respect !
Ben … nécessité fait loin. Là où j’ai appris, il n’y a pas de lits 😂
Oui, très beau poème.
Nostalgie et mélancolie, peut-être…
Très joli poème 😉!
Merci 🙂
Je n’avais pas conscience d’ avoir mis de la révolte dans mon texte, mais c’est vrai qu’elle est en moi devant la lente destruction d’une civilisation fascinante par, entre autres, une évangélisation d’un autre âge et un simulacre d’école. La seule véritable planche de salut des WayuU, c’ est leur attachement viscéral à leur mode de vie et à cette Guajira si difficile à vivre et quasi sans ressources. Pour combien de temps encore ?
Je n’éprouvais en écrivant que nostalgie et affection pour cette famille qui m’appelait « abuelito » …
La Gujira et les Wayuus, comme la vallée de l’Omo en Ethiopie, ou des milliers de lieux.
Je partage votre révolte. J’ai tendance à vouloir agir sur les causes plutot que sur les effets.
Ce que cette « civilisation » fait au Wayuus, elle l’a fait précédemment aux autres Arawaks, mais aussi sur des cultures qui nous sont proches. Seulement voila, écraser une culture européenne, sa langue, ses moeurs, c’est « émanciper des ploucs » .
nostalgie heureuse teintée d’amertume, dirait-on…
mais sans doute je ne vous connais pas assez pour savoir vraiment, je découvre seulement votre blog (et pas mal de points communs)
Nostalgie certainement, mais aucune amertume. Mais c’est aussi le lecteur qui crée le texte et l’enrichit: si vous l’avez perçue c’est qu’elle y est même sans mon accord conscient.
Quand aux points communs, ils sont bien là, un survol de votre blog m’en a convaincu.
Merci en tout cas d’avoir réagi.
« Un enfer au décor de paradis », c’est une belle image,
et joli poème plein de souvenirs,
il est beau ton hamac bleu, André 🙂
Merci, mais les mots peinent à dire …
Ainsi soit-il … 🙂