La fleur à peine éclose sait-elle ?
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Lâcher la bride aux mots …
Les liens tissés au fil du temps …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
Printemps précoce au goût de fleurs …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
La lune au ciel de mai …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Petite musique lancinante, tes notes sûres …
Les pas perdus ne le sont pas …
Pâques ne sonne plus les carillons d’antan…
L’oubli qui tout guérit …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
La plainte aiguë d’un long vent d’Est …
La haie d’honneur des éoliennes escorte le train …