La clémence du temps dans la paix du jardin,
le parquet blond, le babil discret du coucou,
– mon île –
la rue si calme, et les bruits anodins
d’un bus qui passe, d’un oiseau qui secoue
d’un envol vif le sommet d’un arbuste,
– mon île –
le ressac amorti de la folie urbaine,
l’écho lointain des flots d’hostilités injustes,
la rumeur indistincte des hurlements de haine,
tant d’humains miséreux dans un monde embrasé.
– mon île –
Combien de temps encore, avant qu’un tsunami
ne déferle écumant, poussé par l’alizé,
sur l’illusion de paix de mon île endormie ?
La clémence du temps dans la paix du jardin,
le parquet blond, le babil discret du coucou,
– mon île –
la rue si calme, et les bruits anodins
d’un bus qui passe, d’un oiseau qui secoue
d’un envol vif le sommet d’un arbuste,
– mon île –
le ressac amorti de la folie urbaine,
l’écho lointain des flots d’hostilités injustes,
la rumeur indistincte des hurlements de haine,
tant d’humains miséreux dans un monde embrasé.
– mon île –
Combien de temps encore, avant qu’un tsunami
ne déferle écumant, poussé par l’alizé,
sur l’illusion de paix de mon île endormie ?
Dernière mise à jour le 1 mois par André
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Les tueurs sont à l’affût https://adrienne414873722.wordpress.com/2021/03/10/h-comme-horribilis-2/
(poème d’Abdellatif Laâbi)
Merci! Je n’ai pas de mots, la gorge me serre trop.
Et puis ton billet me rappelle tant de ces dialogues avec mes élèves…
j’imagine! c’est pareil pour moi.