Ne peut-on vraiment pas considérer les pauvres, malheureux, sans abri, réfugiés comme des personnes humaines ?
Les portes ouvertes des maisons crient à la rue leur désarroi …
De retour sur nos pas anciens …
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
Quitter sa torpeur …
en route dans le vent, le froid et la neige …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Voilà où mène une politique frileuse à courte vue
Pâques aux cloches carillonnantes …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
Le long des dimanches frileux passe une vie au ralenti …
Les saints imaginaires ont envahi décembre …
« Les gars de la Marine » a été publié le 15 avril 2017. Aujourd’hui, à la veille de l’élection du Parlement Européen, la situation n’est guère meilleure.
Bruxelles. Une rue banale, une passante …
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
La rue a choisi la grisaille …