Assis l’âme en paix au bord du sommeil
La paix comme un besoin …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Le jour meurt et la paix du soir
s’étend sur nous …
Elles ont bouclé les bagages …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Dans leurs yeux toujours un reflet …
On se tourne volontiers vers un passé rêvé, fantasmé, sublimé …
Il était une fois dans un château …
ils vont sur les sentiers ombreux vivre le reste de leur âge.
Ah le bel élan ! Voir tous ces gens fraterniser dans la douleur …
en pointillé des air d’enfants, des chants d’oiseaux …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
J’ai dans la tête un rythme doux …
Ils ont la certitude au cœur de leurs boutons que deux ans ne sont rien …
Pâques aux cloches carillonnantes …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?