Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Immuable et changeant le jardin se réveille …
Un sapin, quelques boules …
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
N’aurions-nous donc vécu que pour l’instant furtif … ?
Les travées de l’église aux froids matins d’hiver …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
Un air au coin du soir …
En larguant les amarres …
La paix du val dort incongrue …
La campagne sourit sous le soleil d’automne …
Assis l’âme en paix au bord du sommeil
La paix comme un besoin …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Le jour meurt et la paix du soir
s’étend sur nous …
Elles ont bouclé les bagages …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …