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Saisons.

À sur l’ dont nous rêvions la grâce
nous partions retrouver nos châteaux en Espagne,
la chevelure au nous suivions à la trace
les étés disparus des années de Cocagne.

Hélas le d’azur n’était qu’une illusion:
engloutis sous les nues, le fut cruel
après l’épidémie, ses mois de réclusion,
d’obéissance aveugle à tous ses rituels.

Aujourd’hui nos montures n’ont quitté l’écurie
qu’en quelques occasions, pour un tour de manège.
L’ à l’, l’ et ses furies
revendiquent déjà leurs douteux privilèges.

À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce
nous partions retrouver nos châteaux en Espagne,
la chevelure au vent nous suivions à la trace
les étés disparus des années de Cocagne.

Hélas le ciel d’azur n’était qu’une illusion:
engloutis sous les nues, le réveil fut cruel
après l’épidémie, ses mois de réclusion,
d’obéissance aveugle à tous ses rituels.

Aujourd’hui nos montures n’ont quitté l’écurie
qu’en quelques occasions, pour un tour de manège.
L’automne à l’horizon, l’hiver et ses furies
revendiquent déjà leurs douteux privilèges.

Dernière mise à jour le 3 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
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