Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés
j’ai largué les amarres, et mon esquif dérive
au gré de courants fous se moquant des marées;
sans gouvernail, les vents m’éloignent de la rive.
L’anneau serrant mon cou d’un long serpent m’entraîne
tout au fond des abysses obscurs et silencieux:
la paix des profondeurs, si intense qu’à peine
on s’y sent vivre encore, est un reflet des cieux.
Voyageur en apnée, j’erre dans ce néant
si calme que la vie trépidante d’en haut
m’est soudain nécessaire, et de ce trou béant
qui s’ouvre dans les flots, je retourne au chaos.
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés
j’ai largué les amarres, et mon esquif dérive
au gré de courants fous se moquant des marées;
sans gouvernail, les vents m’éloignent de la rive.
L’anneau serrant mon cou d’un long serpent m’entraîne
tout au fond des abysses obscurs et silencieux:
la paix des profondeurs, si intense qu’à peine
on s’y sent vivre encore, est un reflet des cieux.
Voyageur en apnée, j’erre dans ce néant
si calme que la vie trépidante d’en haut
m’est soudain nécessaire, et de ce trou béant
qui s’ouvre dans les flots, je retourne au chaos.
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)