Et les mots pour le dire …
Certains, au nom de Vancouver,
pâlissent.
Pour moi, civil, c’est le désert
qui tisse
le hamac bleu des souvenirs.
Guajira de cactus et de feu,
qu’un accordéoniste en février
d’un accent latino agrémente son jeu,
et je foule à nouveau tes sentiers.
Marcher, marcher sans trêve,
marcher pour l’eau
au goût suave dont on rêve
comme d’Alfa Romeo
Marcher, marcher encore,
les pieds meurtris,
dans cet enfer dont le décor
parfois évoque un paradis.
Guajira des Esprits et des Hommes,
Milady, Aristide, Oscar,
vous m’avez tous adopté comme
un vieux parent arrivé tard,
en accord avec votre monde.
Guajira de soif et de faim,
Guajira tu berces sans fin
le hamac bleu des souvenirs.
Guajira de poussière et de vent,
peuplée d’esprits, propice aux songes,
les chinchorros colorés sous l’auvent
bercent les gens que la faim ronge.
Guajira de cactus et de sable,
hostile aux hommes, ensorcelante,
le souvenir impérissable
de ta magie encore me hante.
Guajira de silence obstiné,
sous l’implacable feu du ciel
tes enfants au sourire inné
m’ont donné le doux nom d’aieul.
Quelques jours, ou bien des années,
Guajira, le temps nous ravit;
tes esprits nous ont condamnés,
ensorcelés, liés à vie.
Dernière mise à jour le 11 mois par André
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