D’où viens-tu, pèlerin égaré sur les routes …
À dire ainsi le bleu, laverons-nous le gris ?
Un pot de café chaud …
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Je marche dans le noir …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Le grand épicéa en habit vert …
Promesse de printemps …
La solitude du flocon …
Beaux étés gris du temps jadis …
La forêt ce soir-là te fut-elle accueillante ?
La blancheur des pentes où glissaient les luges …
Née Dieu sait où,
Dieu sait comment,
tu as deux ans …
Le froid grignote …
Il a gelé …
Premiers flocons odeur d’hiver …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?