À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Je marche dans le noir …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Le grand épicéa en habit vert …
Promesse de printemps …
La solitude du flocon …
Beaux étés gris du temps jadis …
La forêt ce soir-là te fut-elle accueillante ?
La blancheur des pentes où glissaient les luges …
Née Dieu sait où,
Dieu sait comment,
tu as deux ans …
Le froid grignote …
Il a gelé …
Premiers flocons odeur d’hiver …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?
Hiver ou été, mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade …
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.
Dans l’éther méphitique d’un été pourrissant …
Au secours !
Mais d’où ce secours peut-il désormais venir ?