Mon nouveau recueil de poèmes …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Un an de souvenirs puissants …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
La rivière assagie somnole …
Les inconnus d’hier aujourd’hui se saluent …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Les hommes avaient conquis depuis longtemps landes, bois et maquis …
Un pot de café chaud …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
Des temps enfuis les témoins ne sont plus …
Novembre au doux soleil frileux …