Nous avions feint d’aimer la retraite imposée …
Rumeur de la ville …
Quand la vie s’en ira …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
La pluie chante la chanson des nuages …
Dans les jardins perdus d’une enfance de mûres …
framboises et mûres mûrissent au jardin …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Pâques aux cloches carillonnantes …
Sur les eaux calmes du printemps …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Six bougies pour Guillaume !
Il est nomade et ne le sait qu’après …
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Une photo, pas de mots …