Au seuil du jour, le sommeil
se fait léger …
Les magiciens du crépuscule …
S’il y a bien des raisons d’être pessimiste …
Naïf le sourire entrouvert
Passager clandestin de ma propre existence …
Heures du soir où le grand chêne
somnole, enroulé dans son ombre …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
Le fil du temps tranche les heures
en portions …
À qui sont-ils, ces doigts volant en escadrilles,
fondant sur les claviers pour distiller la haine …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le jour fanfaron se retire …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?
Écorce aux rudes rides …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
De jour en jour ma page se noircit et m’étonne.
Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
Six bougies pour Guillaume !