« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Toujours les mêmes mots …
Mots effacés jamais écrits …
Lâcher la bride aux mots …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Les mots s’enchaînent sous les doigts …
Livres, ma forêt,
vous poussiez sur les murs …
Bain de mots, lambeaux de rêves …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Les jours enfouis refont surface …
Un train bondé de sons étranges …
La poésie ne serait-elle qu’un outrecuidant abandon ?
C’était en décembre 2015. Aujourd’hui, le Danemark franchit un pas de plus …
Heures du soir où le grand chêne
somnole, enroulé dans son ombre …
La porte close d’un regard vide …
Voix menues qui parlez
à l’oreille des sourds …
En regardant la pluie je vois tomber les notes …
La rime tyrannique et le corset du rythme …
Les mots écloront-ils ?
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …