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L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
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Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Au bord du gouffre, le soleil luit …
Je marche dans le noir …
Libérés les pieds volent …
Un jour quand le sac sera plein …
La poésie est une drogue
dure
dont les effets, quand l’esprit vogue,
durent.
L’obscurité blafarde est tombée sur la gare …
Au fond de l’étang noir de l’âme …
Le goût du café noir …
… un œil noir qui me dévisage …
Brume opaline où peu à peu le gris s’étale …
Les mots d’amour les mains tendues …
Bucoliques sentiers, trottoirs urbains où vont nos pieds …
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.