Les enchanteurs du quotidien …
Les magiciens du crépuscule …
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
S’il y a bien des raisons d’être pessimiste …
Voilà où mène une politique frileuse à courte vue
Ces noms que nous n’avons pas sus …
Peut-être la nuit n’est-elle
que promesse non tenue …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le jour fanfaron se retire …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Figés dans l’attente immobiles, patients
Je voudrais tant pouvoir te dire
que ce n’est rien,
Trois coups discrets
dans la nuit noire …
À l’aurore quand la nuit meurt …
Le fanal d’un îlot à l’écart de la fête guide les naufragés en quête de secours