Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le jour fanfaron se retire …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Figés dans l’attente immobiles, patients
Je voudrais tant pouvoir te dire
que ce n’est rien,
Trois coups discrets
dans la nuit noire …
À l’aurore quand la nuit meurt …
Le long des dimanches frileux passe une vie au ralenti …
La nuit lentement meurt de froid …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
.
Nés nus,
tout aussitôt vêtus
de pudeur,
La route borgne nous conduit …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
Un sapin, quelques boules …
.
Rien
Le noir
Une lueur, là ?