La nuit lentement meurt de froid …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
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Nés nus,
tout aussitôt vêtus
de pudeur,
La route borgne nous conduit …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
Un sapin, quelques boules …
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Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Le jour n’est pas levé …
La nuit tombe, et les temps sont froids.
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Le jour décline, il fait nuit noire …
La musique et le monde marchent au même temps …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?
La forêt ce soir-là te fut-elle accueillante ?
Il faut de tout pour faire un monde …