Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
Passant pressé que sais-tu
du monde ?
Des eaux dormantes autour de nous guettent leurs proies …
Rayon furtif au point du jour …
Un sapin, quelques boules …
.
Rien
Le noir
Une lueur, là ?
.
Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Le jour n’est pas levé …
.
Un oiseau dans la nuit
Qui se pose en silence
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
La nuit tombe, et les temps sont froids.
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Le jour décline, il fait nuit noire …
La musique et le monde marchent au même temps …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Je marche dans le noir …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?