Le long des dimanches frileux passe une vie au ralenti …
La nuit lentement meurt de froid …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
.
Nés nus,
tout aussitôt vêtus
de pudeur,
La route borgne nous conduit …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
Passant pressé que sais-tu
du monde ?
Des eaux dormantes autour de nous guettent leurs proies …
Rayon furtif au point du jour …
Un sapin, quelques boules …
.
Rien
Le noir
Une lueur, là ?
.
Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Le jour n’est pas levé …
.
Un oiseau dans la nuit
Qui se pose en silence
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
La nuit tombe, et les temps sont froids.
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Le jour décline, il fait nuit noire …