Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Immuable et changeant le jardin se réveille …
Un sapin, quelques boules …
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
En ce temps délicieux où les humains s’étripent, quelques-uns, pour leur dieu, veulent casser nos pipes …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Bruxelles. Une rue banale, une passante …
N’aurions-nous donc vécu que pour l’instant furtif … ?
Les travées de l’église aux froids matins d’hiver …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
.
Une onde aux camaïeux
de brun
porte l’écho d’appels joyeux.
Un air au coin du soir …
En larguant les amarres …
La paix des après-midi paresseux sous les ombrages …