Le ciel du soir déchire ses haillons …
ton jeu me fascine et m’endort …
Voyageur solitaire au creux de mon fauteuil …
De son coin de plafond l’araignée guette …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
La haie d’honneur des éoliennes escorte le train …
Vivons sans attendre l’aurore …
Songes vagues,
l’esprit vole …
L’hôtel des souvenirs nous invite au voyage …
Des voix critiques vis-à-vis de l’Europe se font entendre à ses quatre coins
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Le train file et nos rêves …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Une voix, quelques notes, et meurt le temps …
Chaînes rivées aux chevilles,
petites sœurs de misère …
Passager clandestin de ma propre existence …
En regardant la pluie je vois tomber les notes …
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …
Le temps s’étire …
Ce rêve ambitieux et modeste …