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Tout en courant, je me traîne.
Rien ne m’arrête
mais tout me freine.
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …
De vœux creux en désillusions …
Un sourire hésitant venu d’on ne sait où vient éclairer timide un visage fermé …
Un sapin, quelques boules …
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Il faudra bien un jour partir …
Aujourd’hui c’est en France qu’un pantin ridicule du fond de son théâtre aguiche les passants …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.