La trame usée des jours laisse voir la misère …
Je marche dans le noir …
Il était bien trop grand …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
L’infini du ciel …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?
Un petit vieux modeste attend sans faire un geste …
Notre vie est un long fleuve aux méandres capricieux …
Poète, que peuvent tes mots ciselés avec soin … ?
Avoir été suffirait-il pour être encore un jour de plus ?
Elle qui, de l’enfance, a gardé le regard clair …
Chacun va ramant …
Herbes folles au jardin l’hiver vous a surprises …
La carte chimérique des chemins de nos vies …
Pas après pas qu’il est long le chemin …
J’ai beau courir le temps me suit
Premiers pas de plage …
Ils étaient là mais vivaient-ils ?
Par la vie, nous allons, silencieux et bavards …
Enchaînés à nos vies, nous traversons le temps …