Flocons épars au gré du vent
glacé,
pensées confuses et trop souvent
brassées,
élans furtifs et inutiles,
cassés
au mortier des instants fragiles.
Qui sait
si au-delà du temps figé,
brisé,
après la mort des gens âgés,
usés,
leurs enfants tisseront un monde
aux couleurs vives de l’été,
entraînant, joyeux, dans leur ronde
les survivants comme hébétés ?
S’il se prend encore à rêver,
l’homme aujourd’hui abandonné
voit sa mémoire dériver
avec ses vieux déracinés.
Que le fléau enfin s’allège,
que se lève un matin léger,
que le soleil chasse la neige,
que refleurissent les vergers !
Flocons épars au gré du vent
glacé,
pensées confuses et trop souvent
brassées,
élans furtifs et inutiles,
cassés
au mortier des instants fragiles.
Qui sait
si au-delà du temps figé,
brisé,
après la mort des gens âgés,
usés,
leurs enfants tisseront un monde
aux couleurs vives de l’été,
entraînant, joyeux, dans leur ronde
les survivants comme hébétés ?
S’il se prend encore à rêver,
l’homme aujourd’hui abandonné
voit sa mémoire dériver
avec ses vieux déracinés.
Que le fléau enfin s’allège,
que se lève un matin léger,
que le soleil chasse la neige,
que refleurissent les vergers !
Dernière mise à jour le 1 an par André
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Une belle espérance, André, pour un avenir meilleur et moins superficiel ?
Je doute mais j’ose y croire quand même.
Bon weekend
e-bises d’O.
Trop beau!! MERCI!!
Attention André, l’épidémie touche malheureusement même les plus jeunes.
Beau texte André
C’est vrai, John, mais l’écrasante majorité des issues fatales concernent des personnes âgées.
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. » nous disait déjà l’oncle Jean il y a quelques siècles.
(soupir) pour des gens comme ma mère, il faudrait que la situation revienne vite à la « normale »
hélas ce ne sera pas le cas
Pour beaucoup de gens, oui … J’ai un ami lombard dont les e-mails me font penser que pour éviter la situation de l’Italie, rester enfermés et se tenir à distance, ce n’est pas si cher payer … Il me parle de la perte d’une génération, sa fille qui est médecin dans un hôpital parle d’enfer, il me dit que même les files de camions militaires transportant les cercueils deviennent banales …