Gabrielle, un enfant curieux
qui voulait avoir un grand-père
me renvoie au souvenir pieux
de ta photo aux traits austères.
Tu ne m’as laissé qu’un prénom,
passager clandestin du mien,
que nul n’emploie jamais, sinon
pour quelque office, quand il faut bien.
Gabrielle au doux nom d’archange,
aïeule à jamais inconnue,
ton absence au parfum étrange
me revient comme un lien ténu,
un souffle à peine, une chimère.
Qui fus-tu, Gabrielle, aux jours
trop peu nombreux où tu fus mère?
Le temps passe et je reste sourd.
Gabrielle, un enfant curieux
qui voulait avoir un grand-père
me renvoie au souvenir pieux
de ta photo aux traits austères.
Tu ne m’as laissé qu’un prénom,
passager clandestin du mien,
que nul n’emploie jamais, sinon
pour quelque office, quand il faut bien.
Gabrielle au doux nom d’archange,
aïeule à jamais inconnue,
ton absence au parfum étrange
me revient comme un lien ténu,
un souffle à peine, une chimère.
Qui fus-tu, Gabrielle, aux jours
trop peu nombreux où tu fus mère?
Le temps passe et je reste sourd.
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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Quel charme ces anciennes photographies !
Très beau poème également.
Merci, Claudine
non pas austère, elle dit au photographe « laisse-moi au moins enlever mon tablier! »