André.
Par le battant ouvert
s’échappe l’air moelleux
Les ans passant auront laissé un sillage à peine esquissé …
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Spectres vêtus de blanc
hâves, épuisés, têtus
Vagabonde sans âge elle va parmi nous …
Libre, la feuille au vent virevolte …
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Oiseaux messagers, légères,
les notes volent
Petits bonheurs épars les bourrasques du temps vous accrochent à nos mâts …
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
De vœux creux en désillusions …
Les blonds enfants du mercredi jouent dans le sable …
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C’est l’hiver au printemps,
on fuit
Traces de sang de peur de pleurs, les voies du monde en sont semées …
Sait-on les rêves et les mirages qu’agitent les cerveaux anxieux …?