Quand Vivaldi ranime un printemps numérique
au jardin de nos cœurs refleurissent les roses
éblouissant de leurs pétales énigmatiques
notre regard d’hiver empli du gris des choses.
Rose sur gris voilà que s’éveille un espoir
les humains pourront-ils imiter les saisons
laisser le froid de l’âme et la misère noire
les humains pourront-ils retrouver la raison ?
Mais nous savons déjà ce que vivent les roses
le froid revient toujours pour flétrir leurs boutons
puis toujours un été ressuscite et je n’ose
concevoir la fin que pourtant nous redoutons.
Dernière mise à jour le 2 semaines par André