La route borgne nous conduit …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
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Spectres vêtus de blanc
hâves, épuisés, têtus
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De la vie, le sentier tortueux
m’emmène au pas de promenade,
Petits bonheurs épars les bourrasques du temps vous accrochent à nos mâts …
Passant pressé que sais-tu
du monde ?
Quand au soir de l’année tu voudrais …
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Quand me mettrez en terre,
ou au bûcher,
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
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Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
Les saints imaginaires ont envahi décembre …
Toujours sur le métier il nous faudra remettre l’ouvrage inachevé …
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.