Les grains du jour s’écoulent au sablier …
La pente est escarpée qui remonte à la source …
Mélodie douce au fil précaire …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Les pas perdus ne le sont pas …
L’hôtel des souvenirs nous invite au voyage …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Qu’est-ce qu’un pas, sinon
l’amorce d’un chemin …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
De guerre lasse un jour la vie …
Par les grands chemins nous irons …
.
Toute une histoire en une seule fois, c’est trop ! Alors, je lui ai promis qu’à chacune de nos rencontres, j’ajouterai quelques lignes …
Voyager loin, présentement,
c’est aller au bout du jardin
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
La route borgne nous conduit …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …