C’était en décembre 2015. Aujourd’hui, le Danemark franchit un pas de plus …
Loin de l’abri de nos maisons …
La France, et ses voisins, ont eu chaud …
Derrière la colline aux versants fatigués …
Heures du soir où le grand chêne
somnole, enroulé dans son ombre …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
La porte close d’un regard vide …
Et pourtant le soleil se lève …
Vautours, les temps sont mûrs …
… mais la douleur surnage …
Devant l’inconnu qui rôde …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
Poussière infime au firmament …
Elle chante la vie,
le nouveau-né fripé naufragé sur la terre, …
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …
Ce rêve ambitieux et modeste …
Le ciel nous nargue et l’horizon ne dément rien …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?