Silence inquiet des soirs frileux …
Le poème attire à lui comme un aimant …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
nos gestes de réconfort …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
la mélodie berce le voyage …
Le silence est profond
comme la mer …
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Naufragé de son âge,
il laboure
un passé de mirages,
à rebours.
Les rois du monde en leurs palais souvent s’ennuient …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Ce qu’elle dit de moi …
Voyageur, que lis-tu ?
Nature, notre nature …
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
Voyager loin, présentement,
c’est aller au bout du jardin
N’écrirais-je que pour copier le même vers ?