Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
la mélodie berce le voyage …
Le silence est profond
comme la mer …
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Naufragé de son âge,
il laboure
un passé de mirages,
à rebours.
Les rois du monde en leurs palais souvent s’ennuient …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Ce qu’elle dit de moi …
Voyageur, que lis-tu ?
Nature, notre nature …
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
Voyager loin, présentement,
c’est aller au bout du jardin
N’écrirais-je que pour copier le même vers ?
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
Petits bonheurs épars les bourrasques du temps vous accrochent à nos mâts …
une rosée ancienne au parfum nostalgique …
.
Ma vie, marée toujours montante.
Quand enfin, vers le soir, les doigts gourds se détendent.
.
Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …