Chaque jour quelques vers …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Le silence n’a d’or qu’un vernis …
framboises et mûres mûrissent au jardin …
Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
Les jours de splendeur …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
L’oubli qui tout guérit …
La haie d’honneur des éoliennes escorte le train …
Un train bondé de sons étranges …
Silence inquiet des soirs frileux …
Le poème attire à lui comme un aimant …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
la mélodie berce le voyage …
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …