Mon premier, le pou l’est.
La mer, quelle merveilleuse découverte …
Notre paisible village aux limites imprécises …
Voler au secours de l’humanité en danger …
Ah le bel élan ! Voir tous ces gens fraterniser dans la douleur …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
Brouillon jamais remis au net …
Nous les avons connus si fiers …
La terre colle à mes souliers …
L’Europe était notre utopie …
en route dans le vent, le froid et la neige …
Les jours d’anniversaire,
entre le temps passé et le temps qui sera …
nos portes sont dans nos maisons dans nos rêves et dans nos viscères …
Les jours de splendeur …
Le train du lundi peu à peu s’emplit …
Je suis l’affiche délavée d’un spectacle …
Le temps n’est plus un air en tourbillons m’emporte …
Ils sont quatre, afghans, ados de 15 à 17 ans. Ils me racontent leur voyage …
Que n’a-t-on entendu comme commentaires péremptoires à propos de ces hommes fuyant seuls, abandonnant femmes et enfants …
Gens de la Lune et gens sans terre …