À Grande-Synthe, à 40 km de la honteusement fameuse jungle de Calais, un homme courageux défie l’État français. Son crime ? Vouloir donner aux milliers de migrants installés dans un bidonville insalubre un minimum de conditions décentes, en construisant un camp répondant aux normes internationales.
Son nom: Damien Carême; il est le maire de la commune et, en association avec Médecins Sans Frontières, il a mis en œuvre son projet, bravant tous les obstacles, toutes les interdictions.
Aujourd’hui, le camp de Grande-Synthe accueille dans des conditions décentes (et provisoires) des centaines de migrants dont le but ultime reste la mythique Angleterre.
Pour cet homme, l’Europe ne peut continuer à se définir sur des bases financières, et la « Fraternité » dont se gargarise la devise nationale de la République française n’est pas un vain mot.
Merci, Monsieur Carême !
[…] Damien Careme, le maire de Grande-Synthe près de Calais, en est une des chevilles ouvrières, lui qui contre vents et marées a imposé un camp digne pour les réfugiés de sa région. […]