Serpentin ondulant sans fin,
ressac de la mélancolie ,
luth et guitare tombant en pluie,
houle de voix dont le chagrin
tantôt s’apaise et tantôt crie.
Si le rythme parfois s’élance,
la tristesse jamais ne suit;
les cordes entament une danse
que la voix aussitôt réduit
à une moue désabusée
qu’on entend bientôt se noyer
dans l’agonie d’un coeur brisé.
André