Menu Fermer

Oubli

Ce texte – cet «  » –  est ma participation à « l’agenda ironique » proposé par le blog palimpzeste pour le mois de juillet.

Des enfuis les témoins ne sont plus,
évanouis dans leurs linceuls.
Avec eux les échos se sont tus
d’un passé qui nous laisse seuls.

Quelque Sherlock ne pourrait-il,
l’œil rivé à son microscope,
raviver en cinémascope
quelque d’une ancienne ?

Cet artiste en phrénologie,
sondant nos reins,
ramènera-t-il à la vie
les sereins ?

Retrouvera-t-il les nuances
et la finesse
des porcelaines de l’,
de la tendresse ?

Sherlock, lance-nous une corde,
l’ des temps nouveaux
noie les qui se tordent
en tentant de sauver leur peau.

La chute est désormais irrémédiable
vers les limbes laiteux de l’oubli.
Ni Sherlock, ni ange, ni diable,
ni pangolin, ni grand mufti
ne feront vivre un de plus
le de ce qui fut.

À quoi a répondu Jobougon, dans L’impermanence n’est pas un rêve:

Les temps à venir

Ce texte – cet « oubli » –  est ma participation à « l’agenda ironique » proposé par le blog palimpzeste pour le mois de juillet.

Des temps enfuis les témoins ne sont plus,
évanouis dans leurs linceuls.
Avec eux les échos se sont tus
d’un passé qui nous laisse seuls.

Quelque Sherlock ne pourrait-il,
l’oeil rivé à son microscope,
raviver en cinémascope
quelque rue d’une ancienne ville ?

Cet artiste en phrénologie,
sondant nos reins,
ramènera-t-il à la vie
les jours sereins ?

Retrouvera-t-il les nuances
et la finesse
des porcelaines de l’enfance,
de la tendresse ?

Sherlock, lance-nous une corde,
l’inondation des temps nouveaux
noie les souvenirs qui se tordent
en tentant de sauver leur peau.

La chute est désormais irrémédiable
vers les limbes laiteux de l’oubli.
Ni Sherlock, ni ange, ni diable,
ni pangolin, ni grand mufti
ne feront vivre un jour de plus
le souvenir de ce qui fut.

À quoi a répondu Jobougon, dans L’impermanence n’est pas un rêve:

Les temps à venir

Dernière mise à jour le 12 mois par André

Posted in Blog
S’abonner
Notifier de
guest

16 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Palimpzeste
31 juillet 2018 09:16

Bonjour André !
Les participants de l’Agenda ironique de juillet souhaitent vous passer le lambeau pour l’organisation de celui du mois d’août… Seriez-vous prêt ?
Floriane

lateliersouslesfeuilles
26 juillet 2018 14:09

Je reste sans voix devant tout ce talent en poésie !

laurence délis
15 juillet 2018 23:32

Savoir écrire de la poésie, ça m’impressionne toujours, et quand des mots imposés (et quels mots !) y trouvent leur place aussi aisément… je dis bravo ! 🙂

Écri'Turbulente
15 juillet 2018 08:18

Le passé nous laisse seuls dans un présent prédicteur d’un futur qui verra l’extinction des pangolins.
J’aime terriblement ce poème <3

jobougon
14 juillet 2018 08:31

Un artiste en phrénologie est un artiste nettoyeur à n’en point douter.
C’est une rétrospective joliment retracée à la loupe.
Un peu comme une poésie d’outre-temps.
Mais S bien raisonnable ?

Palimpzeste
12 juillet 2018 22:13

Bravo André ! J’aime imaginer nos souvenirs sous microscope et en CinémaScope.

Paola
Paola
6 juillet 2018 23:17

Uma estrela no céu preto

Estrella RF
6 juillet 2018 21:16

El olvido es casi siempre irremediable.
Bisous.

16
0
Would love your thoughts, please comment.x