Silence inquiet des soirs frileux …
Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
Heures du soir où le grand chêne
somnole, enroulé dans son ombre …
Ces noms que nous n’avons pas sus …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Une photo, pas de mots …