Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Lorsque s’en vient le soir …
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Le tic-tac lancinant …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Douleurs sourdes ou inquiétudes, corps fracassés, carrefour des solitudes
Une photo, pas de mots …