Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Petite musique lancinante, tes notes sûres …
L’oubli qui tout guérit …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Le blog d’une jeune fille en chaise roulante …
Les belles de jadis avaient l’amour courtois …
L’innocence de l’enfant, quoi de plus beau ?
Vivons sans attendre l’aurore …
La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
Les âmes fortes ont traversé
les déserts et les océans …
Le train file et nos rêves …
Exilés, naufragés, perdus,
nous les avions crus morts …
Le feu meurt doucement …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Ainsi passent les jours …
Douceur à mes côtés …
Une voix, quelques notes, et meurt le temps …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?