La fleur à peine éclose sait-elle ?
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
Printemps précoce au goût de fleurs …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Petite musique lancinante, tes notes sûres …
L’oubli qui tout guérit …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Le blog d’une jeune fille en chaise roulante …
Les belles de jadis avaient l’amour courtois …
L’innocence de l’enfant, quoi de plus beau ?
Vivons sans attendre l’aurore …
La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
Les âmes fortes ont traversé
les déserts et les océans …
Le train file et nos rêves …
Exilés, naufragés, perdus,
nous les avions crus morts …