L’horizon s’enchevêtre et le chemin se perd
Chaque jour quelques vers …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Ainsi chantait Adriano, lui qui ressemble tant à mon oncle Mimile …
« Mais qu’est-ce qu’elle fout encore? »
Nous les avons connus si fiers …
Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
La pente est escarpée qui remonte à la source …
Mélodie douce au fil précaire …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Les pas perdus ne le sont pas …
L’hôtel des souvenirs nous invite au voyage …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Qu’est-ce qu’un pas, sinon
l’amorce d’un chemin …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …