sous la tonnelle accueillante
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
tant de soleils minuscules nous font oublier l’hiver …
Voyageur solitaire, immobile et curieux …
L’été soudain nous a rejoints …
Le grognement sourd des machines ponctue l’air …
L’été s’est levé tôt …
S’il y a bien des raisons d’être pessimiste …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
Ces vaccins ont-ils été bâclés ? Sont-ils sûrs ? Efficaces ? Durables ?
Il y a dans l’air frais comme un parfum de soleil …
Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?
.
Flocons épars au gré du vent
glacé,
.
D’autres, depuis longtemps,
ont répété
L’été nous a pris dans ses bras …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Nous irons cueillir les myrtilles …
Immuable et changeant le jardin se réveille …
Quand il fait soleil c’est dimanche