Passager clandestin de ma propre existence …
Ils s’en retournent …
Voix menues qui parlez
à l’oreille des sourds …
Nous irons dompter les nuages …
Peut-être la nuit n’est-elle
que promesse non tenue …
Devant l’inconnu qui rôde …
Puis Éric chante …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …
Poussière infime au firmament …
Le fil du temps tranche les heures
en portions …
Elle chante la vie,
le nouveau-né fripé naufragé sur la terre, …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Écorce aux rudes rides …
Les années passent, et fuit
la vie, nous laissant vides …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie …