Si fragile est la certitude …
La vie coulait entre nos doigts …
Ils sont partout, pudiques et forts …
On se croise parfois, on partage un café …
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Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
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D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
Les gens qui passent ont une histoire …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
L’oiseau s’est envolé, en emmenant nos craintes …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »