Traces de sang de peur de pleurs, les voies du monde en sont semées …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
.
Les mots, dans le chaudron du monde,
grondent
de misère et de peur profonde,
immonde.
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …
Le froid grignote …
Il a gelé …
Passant que sais-tu des maisons … ?
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?
Hiver ou été, mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade …
Quand soudain la nuit tombe …
La honte fleurit chaque soir.