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Chiens perdus.

Les , dans le chaudron du ,
grondent
de et de profonde,
immonde.

À coups de goupillons
et de salamalecs,
de sang dans nos sillons
et de grands gestes secs,
les génies malfaisants
des quatre coins du monde
rameutent en médisant
les chiens perdus qui grondent.

Leurs mots, dans le chaudron fatal,
distillent
leurs poisons, et ceux qui les avalent
défilent
en rangs serrés, le poing levé,
se croient vivants,
clones décérébrés, gavés
de .

Les mots, dans le chaudron du monde,
grondent
de misère et de peur profonde,
immonde.

À coups de goupillons
et de salamalecs,
de sang dans nos sillons
et de grands gestes secs,
les génies malfaisants
des quatre coins du monde
rameutent en médisant
les chiens perdus qui grondent.

Leurs mots, dans le chaudron fatal,
distillent
leurs poisons, et ceux qui les avalent
défilent
en rangs serrés, le poing levé,
se croient vivants,
clones décérébrés, gavés
de vent.

Dernière mise à jour le 4 mois par André

Posted in Poésie
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